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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 18:52

 

Nous démarrons notre exploration tardivement 10h15 car nous sommes dépendants de l’accès à la grotte n’ayant pas la clef de l’entrée de la cavité.

 

Nous avançons à un bon rythme malgré la lourdeur de nos charges que nous avons diminuée grâce à la présence des porteurs venus gentiment nous accompagner et apporter leur aide précieuse.

 

La progression n’est pas aisée puisque nous empruntons la galerie de noël et celle des nénuphars pour accéder au labyrinthe, nous enchaînons du bon quatre pattes cela ne nous empêche pas d’arriver au boyau sud en 1h30 avec une bonne transpiré dans les combinaisons.

 

Nous retrouvons nos Kits plongée déposés il y a deux ans maintenant derrière des blocs bien caché des crues monstrueuses. Effectivement elles ont pris plus de 200 m d’eau à cette endroit…. Ca fait pas rire !

 

Les bouteilles et les palmes gardent les stigmates de ce long moments passé sous terre, la rouilles est omniprésente ainsi que des traces d’argiles et de petits graviers incrustés dans les robinetteries. Nous redoutons la mise sous pression des détendeurs y a t’il encore de l’air ?  Nous prenons le temps pour nous équiper, la vasque est belle le fil d’Ariane du départ est toujours présent, j’ai quand même anticipé le problème en ayant emporté un dévidoir de secours avec 120m de fil au cas où il faut rééquiper !

 

La seul difficulté à été l’ouverture des bouteilles, les volants de manœuvre ont été très dur à ouvrir, tout baigne…. Pas de fuite les capacités sont suffisant 290 bars pour Laurent, est 250 bars pour moi.

 

Nous optons pour la stratégie Laurent devant et moi au dessus prêt à dégainer le dévidoir. Je transporte le kit d’équipement avec 50m de corde, les amarrages et le perforateur.

 

Un petit signe amicale à nos collègues qui vont reprendre le chemin du retour et sous l’œil de la caméra de Marlène. Le rythme imposé par Laurent est soutenu certainement empresser de découvrir les belles galeries qui nous attendent et qui n’on pas vue de lumière depuis 4 ans déjà ! Je reste à distance pour bien inspecter l’état de notre fil guide, il est intacte, ça résiste bien du fil 1.5 mm… ! Cela est du au bon amarrage sur élastique qui n’occasionne pas de frottement de la ficelle. En 7 minutes nous franchissons les 209m de conduit noyés.

 

luire1.jpg

La sortie du S1 photo : D. Bianzani 

 

Le temps de ce déséquiper et de déposer nos bouteilles, Laurent prend la tête de la progression est découvre le réseau, je le suis tout en immortalisant ces moments avec la fonction vidéo HD de mon nouvel appareil. Je trouve qu’il y a pas mal d’eau dans les gours, d’ailleurs plus que la fois précédente. Nous allons au terminus de 2009 espérant que le passage que j’ai trouvé siphonnant pendant ma deuxième exploration soit vide comme lors de la première découverte. Et bien non !! Premier but, c’est siphonnant et d’ailleurs sur beaucoup plus long que la fois précédente, je jette en œil en apnée c’est mort il faut des bouteilles, nous renonçons à cette objectif.

luire2.jpg le collecteur du Ruisselet photo : D. Bianzani

 

Il reste encore l’affluant sur la droite qui est d’ailleurs actif, il y a un ressaut à grimper. Laurent n’aura aucun mal à franchir cette obstacle en libre, trop fort le père Garnier… Mais comme il me dit arrivé en, haut ça ne sent pas bon ! Effectivement 20m plus loin on bute sur un nouveau siphon très claire, très propre (2m de large et 1m de haut) ça plonge à environ 2m de profondeur c’est un siphon de plus à plonger. Nous sommes bloquer. En rentrant vers la sortie Laurent découvre une toute petite galerie que je n’avait pas remarquée, elle est très boueuse mais encore une fois 30m plus loin encore une zone noyée qui nous arrête.

 

Dépités, nous rentrons mais content de faire connaître ces lieux à Laurent, qu’il a commencé à explorer en 1997 avec 60 m de découverte dans ce siphon du Ruisselet. Nous ressortons avec des prises de vues du conduit noyé. Nous décidons de laisser les bouteilles en places il reste de l’air pour repasser. Le plus dure reste à faire la sortie du réseau, partiellement équipé de nos néoprènes nous transportons des sherpas avoisinant les 12 kg etje récupère sur le chemin à la sortie du boyau des nénuphars, mon kit plongée (avec deux bouteilles de 4 litres et une paires de palmes) transporté par mes camarades lors du retour. Ils me reste 195 m d’ascension sur les échelles, chargé de deux kits  pleins à craquer… La remontée aura été longue et laborieuse. A 18h30, je redécouvre la lumière du jour et Laurent déjà changé sur le parking, arrivé depuis 20 minutes. 

luire3.jpg

le ressaut d'accés au siphon photo : D. Bianzani 

 

TPST : 8h30

Participants : Laurent et Marlène Garnier (GSV), Loïc Baril (Grotteux Vertacos), David Bianzani (Geckos)

 

 

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commentaires

M
comme toujours, PASSIONNANT à lire !<br /> belles sensations, en lisant le CR de David Bianzani !!<br /> fgm
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M
De toute façon c'était une sortie pas gagnée : je cite "une fille, un handicapé, un vieux et un pompier"....
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S
<br /> <br /> c'est le quarté gagnant !!<br /> <br /> <br /> la bise François<br /> <br /> <br /> <br />